Fabienne, initiatrice et fondatrice, pour vous aider

Bonjour,

Je suis Fabienne, la fondatrice et porteuse de l'association F.A.S.E.

Je suis née en 1984, comme le roman de George Orwell.

Au moment où j'écris ces lignes, je suis maman d'une petite fille de 3 ans.

J'ai eu d'énormes difficultés avec son arrivée : bébé qui ne dort pas, un compagnon qui n'allait pas forcement très bien, la famille autour qui n'a pas pu (voulu ? pour certains) être présente... Mon couple a failli voler en éclat.
J'ai tiré la sonnette d'alarme. J'ai été admise quelques jours en unité mère-enfant dans un hôpital psychiatrique avec ma fille, alors que j'accusais "seulement" d'un épuisement physique et psychique. C'était l'aide dont j'avais besoin. Elle n'a pas forcement pris la forme la plus adaptée à ma personne, à mon mal. Et elle est arrivée un peu tard.

Et ceci sans compter sur d'autres problèmes autour qui ont mis mes nerfs à rude épreuve.

J'en ai fait une dépression. J'ai été hospitalisée une semaine en psychiatrie. Mon mal a été étiqueté "dépression post-partum" mais les professionnels qui m'ont suivi avouent que la situation est plus subtil que cela.

Aujourd'hui, je vais mieux. Mon compagnon a la tête hors de l'eau, j'arrive à nager et ma fille se porte bien.

En partageant mon expérience, j'ai rencontré des gens, des mères et des pères, qui ont ressenti des difficultés similaires aux miennes, des difficultés différentes, qui ont eu un entourage étayant ou non, qui ont su ou non trouvé de l'aide. Je me suis rendue compte que, surtout lors d'une première naissance, il y avait un manque de suivi, de soutien. Et surtout il y a une grande confusion.

Et ce n'est pas les politiques d'économie actuelles qui vont aider les professionnels à prendre plus de temps pour nous écouter et s'assurer que tout va bien.

Alors j'ai décidé de venir en aide aux gens, faire de la prévention, discuter sur ce qu'est devenir parents, écouter les parents pour les rassurer et, s'il y en a besoin, les mettre en contact avec des professionnels ou des associations spécialisées qui, eux, s'occuperont mieux d'un problème spécifique.

Parce qu'il ne suffit pas d'avoir les ressources et savoir que son enfant pleure et que c'est normal, encore faut-il l'entendre dire pour être pleinement rassuré.
Encore faut-il, quand il y a un souci, un malaise, que quelqu'un l'entende et se batte pour vous lorsque vous n'en avez plus la force.

C'est pour cela que je crée cette association et que je compte faire le nécessaire pour m'y dédier.